Informations sur le joueur: Mattéo RABUEL | NATIONAL(23-24) |
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Mattéo Rabuel, jeune défenseur de 23 ans a baigné dans le monde football avec un père joueur professionnel. Celui qui a déjà connu la Ligue 2 avec Valenciennes, l’an dernier, découvre cette saison un autre championnat, tout aussi relevé, avec la ferme intention de retrouver du temps de jeu.
Fils du joueur Nicolas Rabuel, aujourd’hui entraîneur, qui a notamment évolué au FC Rouen (2002-2004), au Nîmes Olympique (2005-2007) et à l’US Boulogne (2007-2011), le défenseur a baigné dans le monde du football dès son plus jeune âge. S’il a bien essayé de pratiquer d’autres sports comme le basket, c’est naturellement que le joueur né à Angoulême s’est dirigé vers le football, d’abord pour suivre les traces de son père puis de manière plus sérieuse quand il a envisagé une carrière professionnelle. « Quand tu vas au stade et que tu vois ton père jouer, inconsciemment tu te passionnes pour le foot aussi », admet-il.
Mais Mattéo Rabuel a également dû faire face l’an dernier à certaines rumeurs de « piston » à son sujet. Le défenseur qui a signé son premier contrat professionnel à Valenciennes (Ligue 2) en juin 2022, sous les ordres de Christophe Delmotte a été pointé du doigt après la nomination de son père en tant que coach de l’équipe première. « Ça a été difficile au début, notamment à cause des réseaux sociaux, avoue-t-il. Il y a plus de jugement sur les performances entre le monde pro et le monde amateur. Je ne m’attendais pas à cette attention médiatique. »
Bien loin de ces histoires à l’US Avranches, Mattéo Rabuel a rapidement fait ses preuves cette saison en devenant un titulaire indiscutable du onze de Damien Ott. Ses qualités d’adaptation sur et en dehors du terrain lui ont permis de très vite s’intégrer au groupe, lui qui était en recherche de temps de jeu après son départ de Valenciennes. « Je sors d’une saison assez hachée où j’ai fait une petite quinzaine de matches. Je cherchais un projet pour engranger plus de temps de jeu, raconte le joueur de 23 ans. Avranches m’a appelé et exposé le projet du club. Ça m’a tout de suite séduit et je n’ai pas hésité une seule minute. »
C’est donc en Normandie qu’il choisit de poser ses valises et découvre un tout nouveau championnat, pas si éloigner de la Ligue 2. « L’adaptation au National s’est faite de manière naturelle car c’est un championnat bien plus relevé et homogène que quelques années auparavant. La différence entre National et la Ligue 2 n’est pas si énorme que ce que l’on pourrait penser de l’extérieur, estime-t-il. On le voit notamment avec l’arrivée des grosses écuries qui évoluaient en Ligue 2, voire en Ligue 1 il y a 2 ou 3 ans. C’est un championnat qui se professionnalise. »
Souvent placé dans l’axe en 3-4-3 ou en 4-3-3 au sein des différents systèmes du technicien alsacien, Mattéo Rabuel n’a pourtant pas de préférence et s’adapte volontiers aux différentes stratégies. « Sur une défense à 3, je suis plein axe donc je participe beaucoup moins au jeu. Je suis surtout focalisé sur l’aspect défensif tandis que sur une défense à 4, je suis beaucoup plus amené à apporter ma pierre à l’édifice dans la construction du jeu et c’est un rôle différent. Mais il faut s’adapter et moi, ça me plaît. »
Face à Villefranche (4e, 23 points) ce vendredi soir, les Avranchinais (10es, 19 pts) qui ont décroché leur première victoire à l’extérieur à Châteauroux, la semaine passée, espèrent poursuivre leur série d’invincibilité à René-Fenouillère.
Le groupe de l’US Avranches : Beuve, Mensah, Launay, Bansais, Lemeray, Smith, Rabuel, Fofana, Daguin, Pierre, Tertereau, Fage, Magnon, Kerouedan, Jean, Nsimba, Remars.
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