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Avranches / Saumur ( Presse)

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Football : La raison l'emporte : Avranches - Saumur est reporté

La Fédération a pris la mesure de la situation et de l'état du terrain avranchinais hier. Après avoir annoncé le maintien du match mercredi, elle a fait machine arrière et décidé de le reporter. Photo  : Jean-Louis Rault
 
 
La Fédération a pris la mesure de la situation et de l'état du terrain avranchinais hier. Après avoir annoncé le maintien du match mercredi, elle a fait machine arrière et décidé de le reporter. Photo : Jean-Louis Rault
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Coupe de France (32e de finale). Face à la situation météorologique, la Fédération a revu sa position. Avranches - Saumur est bien remis.

Ouf ! La sécheresse du communiqué fédéral de mercredi soir (Ouest-France de jeudi) suscitait l'incompréhension chez les dirigeants avranchinais comme chez les joueurs. Qui pouvait penser qu'en fonction de l'état du terrain de jeu et des prévisions météorologiques, la rencontre Avranches - Saumur pouvait avoir lieu ?

Hier matin, Pierre Leresteux a donc fait valoir auprès de la commission fédérale de solides arguments. Premier indice favorable en fin de matinée : Quevilly obtenait le report de son match. Il restait au président de la Ligue à décrocher la même décision pour Avranches. Elle devenait effective en milieu d'après-midi.

« Bon, on est soulagé, explique Gilbert Guérin. On jouera samedi 16, peut-être à 15 h. Du moins, on va faire la demande dans ce sens. Et puis, les joueurs connaîtront alors leur éventuel adversaire des 16e de finale (1). Une motivation supplémentaire pour l'équipe si le sort nous réserve une Ligue 1. Mais l'argument est également valable pour Saumur ! »

Côté terrain, Zivko Slijepecevic se félicite de la sagesse finalement manifestée. Le coach de l'USA préparait ses garçons sur un synthétique enneigé. Pas le meilleur outil, on en conviendra : « Mais je maintiens qu'il faut toujours être là et s'adapter aux circonstances. Samedi ou dimanche, on essaiera même de disputer un amical sur le synthé... »

Copieux calendrier

Quelle météo la semaine prochaine ? Difficile de l'envisager pire pour préparer l'événement. Mais une semaine supplémentaire sera profitable à Ramzi Tarchoun qui effectue son come-back et Yoann Bourillon en délicatesse avec un muscle de la cuisse depuis Cherbourg. « Au fond, ce report m'arrange, explique le défenseur. Il faut un certain délai pour guérir à 100 %. Or, même si la blessure a évolué, c'est encore un peu juste et ma participation était incertaine. »

Concernant les dégâts occasionnés au calendrier par les rigueurs hivernales, Yoann a par ailleurs son avis : « J'ai joué dans l'Est où c'est encore pire. À Besançon, on est souvent resté inactifs. Faisons comme les Allemands, un mois de trêve en janvier ! » Dernier souci enfin, la conséquence directe sur le déroulement du championnat. Avec ses 14 matches disputés, la formation avranchinaise aura à faire preuve de savoir et d'imagination pour gérer l'après Coupe de France.

Il lui suffit de se qualifier contre Saumur pour, dans la foulée, accéder aux 16e de finale le 23 janvier. En CFA, le premier match retour (à Caen) est programmé pour le 30 de ce mois. La bande à Pigeon pourrait en conséquence aborder cette phase avec trois matches en retard : Viry-Châtillon et Auxerre (B) à domicile et Mantes à l'extérieur. Or, en dehors du samedi 27 février, tous les week-ends sont occupés jusqu'au dernier acte, le 29 mai. Avranches jouera donc deux fois en semaine. La rançon de son parcours en coupe et des contrariétés météorologiques.



(1) Tirage au sort des 16e de finale,dimanche, à 19 h 30, sur Eurosports. C'est la main de Raymond Domenech qui sortira les boules. Gros moment de suspens pour les supporters manchots.

Ouest-France

 

Football : Sylvain Didot : « Il y a de l'électricité dans l'air »

Sylvain Didot. Photo  : Jean-Louis RaultSylvain Didot. Photo : Jean-Louis Rault
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L'ex pro et milieu de terrain avranchinais met à profit son expérience pour canaliser ses coéquipiers et aborder la rencontre de Coupe de France (32e) contre Saumur dans les meilleures dispositions.


Sylvain, en tant qu'ancien joueur de Ligue 1 (Toulouse) et de Ligue 2 (Reims), quel rôle tenez-vous au sein du groupe avant une telle échéance ?

Un 32e de finale est un match à fort en jeu. Cela implique plus de pression. J'essaie donc d'apporter mon expérience.

Concrètement ?

Quand certains gars me questionnent sur mon vécu, j'échange avec eux. Mais je ne suis pas le seul à le faire. Un joueur comme Yoann Bourillon (près de 80 matches en L2 avec Laval) a aussi un passé intéressant à ce sujet. Il faudra s'attacher au moindre détail. Une simple glissade peut s'avérer déterminante. Les coups de pied arrêtés et la concentration seront prépondérants.

En quoi l'approche d'un match de Coupe de France diffère-t-elle d'un club pro à une structure amateur comme l'USA ?

La différence se mesure aux nombres de surprises engendrées chaque année. Par exemple, Saumur (CFA2) a été capable de battre Châteauroux (L2). Les professionnels entrent dans cette compétition en croyant qu'ils vont facilement faire la différence face à une équipe inférieure. Ce n'est pas le cas s'ils ne mettent pas l'engagement nécessaire. À Avranches, cette saison, nous sommes vaccinés avec ce qui a failli nous arriver face aux Néo-Calédoniens de Mont-Dore (N.D.L.R. : l'USA avait obtenu sa qualification 5-3, au 7e tour, au terme de 120 minutes de jeu après avoir été menée 1-3 à la mi-temps). On sait que l'on doit tout de suite entrer dans le match. À l'aube de ce 32e, on sent qu'il y a de l'électricité dans l'air. Nous avons l'occasion d'écrire une nouvelle page de l'histoire du club.

Votre meilleur souvenir en Coupe de France en tant que pro ?

Je n'en ai pas. Je me souviens d'une cuisante défaite à Schiltigheim (CFA) en 32e alors que j'évoluais à Toulouse.

C'est peut-être pour cette année avec... Avranches ?

Oui. On a décroché une belle victoire face à Mont-Dore, un succès magnifique à Cherbourg. C'est la preuve que l'on peut vivre de belles émotions avec un club de CFA. N'oublions pas cependant notre objectif prioritaire : le maintien.

Appréhendez-vous à ce titre un parcours en Coupe à rallonge ?

Bien sûr. Les clubs amateurs qui vont loin en coupe le payent souvent en championnat. A contrario, cela peut aussi être bénéfique. En attendant, Avranches est sur le point de se qualifier pour un 16e de finale. Et cela...

Recueilli par Benoît LASCOUX.
Ouest-France

 

Football : Baptiste Guyonnet privé de 32e bien malgré lui

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Coupe de France (32e de finale). Avranches (CFA) - Saumur (CFA2), samedi, 18 h. Le milieu défensif avranchinais, suspendu, sera absent des débats. Il avait pourtant presque tout prévu pour l'éviter.

Tel est pris qui croyait prendre. Baptiste Guyonnet le sait maintenant depuis un peu plus de deux semaines. Il sera privé de 32e de finale samedi prochain face à Saumur. Et pourtant, le milieu de terrain défensif arrivé à Avranches à l'intersaison avait tout prévu. Presque tout.

Un calcul

« J'avais tout calculé pour être sûr de pouvoir jouer ce tour de coupe », admet l'ancien caennais. Ironie de l'histoire, son plan est tombé à l'eau en raison des mauvaises conditions météorologiques de fin d'année 2009. Menacé de suspension en cas de nouvelle sanction arbitrale, Baptiste Guyonnet, déjà averti à deux reprises, s'était employé à écoper d'un nouveau carton jaune en championnat sur le terrain du Racing Levallois le 5 décembre. En cas de qualification lors du 8e tour de la Coupe à Cherbourg, « je devais ainsi être suspendu face à Mantes en championnat » et disputer tranquillement le 32e tant attendu.

Raté. Un seul des deux critères a été rempli. Guyonnet a bel et bien éliminé ses anciens camarades de jeu cherbourgeois ; mais le froid et la neige, invités d'avant trêve, ont contraint au report de la rencontre en banlieue parisienne, repoussant par là même ladite suspension à un certain samedi 9 janvier, jour de Coupe, de ce fameux 32e de finale.

Bref, « mon calcul n'était pas le bon, regrette Guyonnet. Quand je l'ai appris, j'étais un peu déçu. Mais bon, c'est le football... » Cette même discipline qui l'amènera samedi à laisser ses crampons aux vestiaires pour enfiler la tunique du parfait supporter dans les tribunes de Fenouillère. En attendant, « je me prépare avec le groupe, poursuit Guyonnet. On a repris l'entraînement dimanche matin. On a bossé physiquement en début de semaine avant de procéder à la mise en place tactique. En ce qui me concerne, et sachant que je ne jouerai pas, j'essaie de mettre de l'allant, de motiver les joueurs ».

Un piège à éviter

Inutile d'aller chercher l'envie bien loin, les Avranchinais ayant rendez-vous avec l'histoire du club. Une qualification, face à Saumur, constituerait une première pour le club du président Gilbert Guérin qui n'a jamais atteint les 16e de finale de la Coupe de France. « On y croit vraiment, concède Guyonnet. Maintenant, que ce soit une CFA2 comme Saumur ou une équipe plus huppée, la coupe, à ce niveau-là, c'est du 50-50. Il faudra se méfier de cette équipe qui est parvenue à éliminer, entre autres, une Ligue 2 (Châteauroux). »

Sur le papier, les Avranchinais, évoluant un échelon au-dessus, auront bien entendu la faveur des pronostics. Le piège ¯ le milieu de terrain sud-Manchot le connaît ¯, consisterait à se voir un peu trop rapidement au tour suivant comme l'avaient pensé ses anciens camarades de jeu cherbourgeois. « Certains d'entre eux m'avaient appelé pour me dire qu'ils étaient déjà en train de calculer la prime qu'ils décrocheraient à l'issue de leur parcours en Coupe avant de nous rencontrer », se souvient Guyonnet. Depuis, on connaît l'histoire. Ce sont bel et bien les Cherbourgeois qui ont payé l'addition.

Benoît LASCOUX.
Ouest-France
 
 

Football : Une préparation tronquée par la neige et le gel

On déneige à Fenouillère ! Dans la perspective du match de Coupe de France contre Saumur samedi prochain (16 h), on a décidé de se retrousser les manches à Avranches. Lundi, le président de l'USA et une quarantaine de bénévoles ont aidé les services techniques de la Ville pour déneiger la pelouse.
 
On déneige à Fenouillère ! Dans la perspective du match de Coupe de France contre Saumur samedi prochain (16 h), on a décidé de se retrousser les manches à Avranches. Lundi, le président de l'USA et une quarantaine de bénévoles ont aidé les services techniques de la Ville pour déneiger la pelouse.
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32e de finale. Avranches ¯ Saumur à J-3. La neige a perturbéles entraînements depuis dix jours. Dans le Saumurois, c'est le gel.

Comme conditions de préparation, il y a mieux ! Ce que vit Avranches, et dans une moindre mesure, Saumur, depuis quelques jours est tout simplement incompatible avec ce qu'il conviendrait de faire pour préparer un événement aussi marquant pour un club qu'un 32e de finale de la Coupe de France.

À cause de la neige, le stade René-Fenouillère aura été une des treize surfaces de jeu où, le week-end dernier, on a été contraint de reporter les rencontres. La commission fédérale s'est réunie lundi, elle a fixé le match Avranches - Saumur à samedi prochain (16 h), le vainqueur étant appelé à recevoir Rennes une semaine plus tard. Donc tout s'arrange ? Zivko Slijepcevic, l'entraîneur avranchinais, aimerait le dire, mais il a une équipe à préparer et depuis le 3 janvier, date de la reprise de l'entraînement, il avoue que c'est compliqué : « On s'est entraîné sur la neige, on est allé en salle, on s'adapte... »

Sur le synthétique, à condition qu'il redevienne praticable, un match amical est annoncé. Car Saumur, c'est le futur immédiat. Et pour se qualifier, les Avranchinais ont besoin de retrouver leurs repères. Leur plus récente prestation ? Le 12 décembre à Cherbourg, en coupe là encore. C'est loin. Mais Saumur est dans le même cas. « Le 19 décembre, notre journée de championnat avait également été remise », rappelle Patrice Sauvager, l'entraîneur de la formation du Maine-et-Loire.

À Saumur, pas de neige mais du gel

Consolation donc, l'hiver a frappé pour tout le monde. Au bord de la Loire aussi, les sols ont été durcis par le gel. « Il n'y a pas de neige, reprend Patrice Sauvager. Mais on a des conditions polaires. Il fait -7, - 8. C'est très difficile de s'entraîner. Mais c'est le foot en janvier. Heureusement que l'on dispose d'un synthétique. Ça, c'est une aubaine. »

La différence, donc, avec les Avranchinais, c'est que Saumur n'a pas eu besoin ces derniers jours de se convertir au futsal. Dans le Maine-et-Loire, les conditions ne sont pas idéales mais les entraînements se déroulent presque dans les conditions du direct. Patrice Sauvager a prévu, comme d'habitude, une séance quotidienne avec une journée de repos intercalée jeudi.

Le stade d'Avranches, lui, essaie d'éliminer son manteau blanc. Hier et lundi, les bras n'ont pas manqué pour évacuer la neige. « Plus de trente personnes, dirigeants, bénévoles, joueurs et employés municipaux ont participé, se félicite le président Guérin. La Fédé viendra voir le terrain. Ça devrait aller. »

Une lecture affinée des bulletins météo pousse même à un relatif optimisme. Le redoux serait en vue. Quant aux conditions de jeu, elles seront probablement difficiles. « Je n'ai pas de crainte pour samedi. Le pelouse est abîmée mais ça jouera », affirme Gilbert Guérin, le président avranchinais.

L'entraîneur sud-manchot, lui, s'attend d'ailleurs dès maintenant à un dur combat : « Il faudra être costaud car Saumur va, je le crois, se montrer défensif et attendre pour aller si besoin jusqu'aux tirs au but. » Au bout du bout, la réception du Stade Rennais en 16e de finale tombera comme une énorme récompense. Les vainqueurs oublieront alors dans l'instant les contrariétés de la période préparatoire.

B. R. (avec V. V.)
Ouest-France
 
 
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Football : Ramzi Tarchoun de nouveau d'attaque

L'impatience se lit dans son regard : Ramzi Tarchoun veut vite retrouver le chemin du but. « Un but qui qualifierait l'US Avranches en coupe, ce serait magnifique », lâche l'attaquant. : Jean-Louis Rault
 
 
L'impatience se lit dans son regard : Ramzi Tarchoun veut vite retrouver le chemin du but. « Un but qui qualifierait l'US Avranches en coupe, ce serait magnifique », lâche l'attaquant. : Jean-Louis Rault
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Coupe de France (32e de finale). Avranches - Saumur (samedi, 16 h). Blessé en octobre, l'attaquant avranchinais a rongé son frein pendant de longues semaines. Il sera de retour samedi.

Une image encore toute proche. Le 12 décembre à Cherbourg, les Avranchinais viennent de sortir l'AS Cherbourg de la Coupe de France à l'occasion du 8e tour. C'est un vestiaire en ébullition qui fête l'événement. Régis Pigeon, le capitaine, joue au chef d'orchestre, les choeurs expriment l'immense bonheur des sud-Manchots.

Vite, marquer un but !

Mais, dans un coin, un garçon a le sourire amer. « Oui, c'est vrai que cela me dégoûtait d'être là, habillé d'un jogging et absent de l'équipe pour un match comme ça... » Consolation pour Ramzi Tarchoun, celle d'être membre d'un club ne manquant pas de caractère. « On a un groupe doté d'un moral d'acier, reprend-il. D'ailleurs, on l'a bien vu à Cherbourg. Pendant une mi-temps, on prend le bouillon et puis Régis Pigeon débloque la situation et change la donne. »

Tarchoun le buteur, blessé le 18 octobre à Hérouville lors du 5e tour de la Coupe de France, ne pense donc plus qu'à une chose : revenir au top au cours des mois à venir. « Heureux de pouvoir maintenant retrouver l'équipe ? Évidemment... Car, deux mois et demi sans rien faire, c'est vraiment très long. Mais il y avait rupture partielle et je savais que la blessure demanderait du temps. »

Début décembre, Ramzi reprenait doucement l'activité physique mais ressentait encore une douleur. Point d'imprudence, Zivko Slijepcevic, l'entraîneur avranchinais jouait alors la patience, conscient que son canonnier serait des plus utiles lorsqu'il faudra gérer la seconde partie du calendrier. « Il y a vingt matches à disputer d'ici à la fin de saison », fait remarquer l'attaquant resté gourmand. Assez sur le papier pour oublier ce triste automne 2009. « J'attends impatiemment de jouer et de marquer. Ce sera mon plus beau cadeau de début d'année. Un but en coupe par exemple qui qualifierait l'US Avranches, magnifique non ? »

« Bientôt au top »

Les réalisateurs, on le répète souvent, fonctionnent au moral. Ils savent aussi qu'inexplicablement, se succèdent les périodes de réussite et de scoumoune.

Ainsi, en début de saison, quand tout le monde attendait beaucoup de son arrivée sous le maillot de l'USA, Ramzi Tarchoun mit du temps à enfiler son costume d'attaquant de pointe. « C'est vrai, reconnaît-il. Mais c'est au moment où je commençais à être bien, où je trouvais le bon rythme que j'ai eu ce gros problème musculaire. »

L'ex-meilleur buteur de CFA2 tourne donc la page, sourit à la vie et promet aux gardiens adverses de se rappeler à leurs bons souvenirs. « Je vais travailler physiquement, faire gaffe à ne pas me blesser, assure l'Avranchinais. Théoriquement, je devrais être au top pour le match retour de championnat à Caen. »

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Football : Avranches veut enfin connaître les seizièmes !

On espère que l'image est prémonitoire. On aimerait forcément voir les Avranchinais entonner le chant de la qualification pour les 16e de finale de la Coupe de France, samedi, en fin de journée face à Saumur. Ce serait la certitude de jouer le Stade Rennais, une Ligue 1 ! dans huit jours à Fenouillère. Et ça, quelle fête ce serait. : Stéphane GeufroiOn espère que l'image est prémonitoire. On aimerait forcément voir les Avranchinais entonner le chant de la qualification pour les 16e de finale de la Coupe de France, samedi, en fin de journée face à Saumur. Ce serait la certitude de jouer le Stade Rennais, une Ligue 1 ! dans huit jours à Fenouillère. Et ça, quelle fête ce serait. : Stéphane Geufroi
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Avranches (CFA) - Saumur (CFA2), 16 h. Quatre fois déjà, les Manchots ont disputé un 32e de finale. Sans succès.

Ce n'est en aucun cas faire injure à l'Olympique de Saumur, mais cette fois doit être la bonne, pense-t-on dans le camp avranchinais. Une équipe de CFA qui reçoit un adversaire de CFA2 : à la bourse des pronostics, cela donne tout de même un avantage théorique qu'il suffit maintenant de transformer en résultat. Sauf que Gilbert Guérin, le président bas-normand, est trop fin limier pour faire tomber ses joueurs dans un bain d'optimisme hors de saison : « Le tirage au sort nous a favorisés, dit-il. Nous voilà donc dans le rôle de favori toujours plus compliqué à assumer. Mais le public va pousser... »

Un public gâté cette saison par l'accession de l'équipe de Slijepcevic en CFA et sa redoutable efficacité à domicile (4 victoires et 2 nuls), ainsi que sa faculté bien connue à s'adapter au contexte particulier de la Coupe de France. Au septième tour, la bande à Pigeon a renversé in extremis une situation largement compromise contre les Calédoniens de l'AS Mont-Dore ; au huitième, elle est allée humilier Cherbourg son grand rival manchot (0-3)...

« J'y crois vraiment... »

Après Sochaux (1993), Fécamp (1997), Boulogne (2005) et Dijon (2008), place donc à une nouvelle chance d'atteindre les seizièmes de finale et à l'espoir de devoir affronter une Ligue 1. « J'y crois vraiment, explique Stéphane Vaillant, défenseur latéral gauche. Il y a eu dans cette équipe une belle osmose. Entre nouveaux et anciens, l'état d'esprit a tout de suite été excellent. » Avec des garçons comme Didot (ex-Reims), Bourillon (ex-Besançon), Tarchoun meilleur buteur de CFA2 et Guyonnet (suspendu samedi), venu de Caen apporter son talent de récupérateur, l'US Avranches a donc pris du volume et compte se maintenir en fin de saison au niveau qui est le sien. La Coupe, c'est le plus qui remplit le vestiaire de bonheur de vivre et permet les paris les plus audacieux. Contre Saumur, dont on connaît le parcours (l'élimination des pros de Châteauroux vaut tous les avertissements), la motivation sera au top. Même si Patrice Sauvaget, l'entraîneur de Saumur, joue volontiers les modestes : « Avranches est milieu de tableau de CFA. Saumur, seulement milieu de tableau de CFA2. »

Devant une tribune dont les 653 places ont été vite louées et un public d'environ 2 000 supporters acquis à sa cause, l'USA veut écrire une page éclatante de son histoire et ne plus avoir à envier son adversaire du jour, opposé au FC Nantes voici cinq ans en seizième de finale.

Avranches - Saumur, 16 h, samedi.

US AVRANCHES : Louédec - Trinité, Lahaye, Bourillon, Vaillant - Ferreira, Feriaud, Restout, Pigeon - Roussel, Besnier. Entraîneur : Zivko Slijepcevic. Remplaçants : Radovic (g), R. Rouxel, Didot, Breillet (?), Perrigault, Tarchoun.

SAUMUR : Granger, Bresson (g) - Lardier, Louiron, C. Martin, Delbourg, F. Martin, A. Rosay (?), Tessier - Bouvier, Bouyain ou Epagneul, Dias, Houssard, Janin, Picault - Adipi, Chevalier (?), Nomer. Entraîneur : Patrice Sauvaget.

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