Informations sur le joueur: Emeric DUD0UIT | PREPARATION |
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Après un parcours riche, qui l’a emmené de Malherbe au Royal Excelsior Virton (2e division belge), en passant par Les Herbiers, Dunkerque et Versailles, le Normand Emeric Duduit (31 ans), originaire de Coutances (Manche), formé au SM Caen (Calvados, Ligue 2), a signé pour deux saisons à l’US Avranches (Manche, National). L’arrière droit et milieu de terrain est retour dans sa région natale, pour y trouver une vie stable, et représenter l’un des clubs qu’il a toujours suivi.
Après un parcours riche, qui l’a emmené de Malherbe (2011-2015) au Royal Excelsior Virton (2e division belge, début 2023), en passant par Les Herbiers (2016-2018), Dunkerque et Versailles, le Normand Emeric Duduit (31 ans), originaire de Coutances (Manche), formé au SM Caen (Calvados, Ligue 2), a signé pour deux saisons à l’US Avranches (Manche, National). L’arrière droit et milieu de terrain est retour dans sa région natale, pour y trouver une vie stable, mais également représenter l’un des clubs qu’il a toujours suivi durant sa carrière. L’expérimenté Manchois s’est confié, à l’occasion de la reprise de l’entraînement du club manchois, samedi 1er juillet 2023.
« Venir à Avranches me trottait dans la tête depuis un moment. J’avais eu plusieurs contacts avec le coach, Damien Ott, par le passé, et mon arrivée ici a même failli se réaliser dès janvier 2023, alors que mon passage à Versailles (Yvelines, National) se terminait. Les choses se sont faites naturellement. Je connais aussi très bien Gilbert Guérin, président. Il a su faire un effort, moi également, et nous avons trouvé un terrain d’entente. Le rôle de Xavier Gravelaine (directeur sportif) fut hyperimportant.
Venir ici et représenter un club de la région, c’est le choix du cœur, je n’y vois que du positif. C’est un club sain, familial, tout ce qui me ressemble et ça me fait du bien au moral. Les valeurs du club me correspondent.
En tant qu’homme et joueur, je suis fier de mon parcours. J’ai connu de nombreux freins dans ma carrière à cause de blessures, mais j’ai toujours su relever la tête. J’ai joué deux saisons en Ligue 2 avec Dunkerque, j’ai joué à Versailles en National, j’ai beaucoup voyagé… J’en suis à mon 12e club, pour autant de déménagements, mais j’ai désormais un petit garçon de 4 ans, qui a déjà connu 4 écoles, et une petite fille de deux mois et demi. Je cherche la stabilité pour ma famille, sans que ce soit une fin en soi, car j’ai toujours les jambes et l’envie.
J’ai un gros respect pour le parcours de l’USA la saison dernière, dans un championnat dur, avec deux saisons consécutives à 6 relégations. À nous de faire aussi bien, voire mieux, pour passer cette année et pouvoir respirer ensuite. On affrontera de très belles équipes, mais il faut que l’on prenne conscience de notre chance de jouer dans un club de ce niveau, quand on voit le nombre de joueurs à l’UNFP ou sur la touche. On doit se donner à 400 % sur le terrain. Et je n’ai pas de doutes sur le fait que si l’on tire tous dans le même sens, qu’il n’y a pas de « tricheurs », on va y arriver.
Les deux clubs que je suis depuis toujours, en Normandie, c’est Avranches et Caen. Je suis encore proche de Malherbe, où j’ai toujours de bons contacts avec des joueurs, et même certains membres du staff actuel. J’ai gardé le réflexe de regarder leurs résultats, voire leurs matches. J’ai une famille et des potes « footeux », donc on a toujours parlé naturellement de l’USA et de Malherbe entre nous.
Étant originaire de Roncey (Manche), j’étais présent à la fête de l’école de foot de Coutances, il y a quelques jours. J’ai un immense respect pour l’exceptionnelle saison du club, qui n’a perdu que son dernier match (Coutances a été sacré champion de R2 Normandie et jouera en R1 la saison prochaine, N.D.L.R.). J’espère que le club continuera sur cette bonne dynamique. C’est de bon augure. »
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