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Encadrement: Damien OTT | NATIONAL(17/18)
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Données personnelles

Photo de Damien OTT
Nom : Damien OTT
Âge : 59
Fonction / Position Entraîneur

Parcours

 

16 08 02 presse 1

 

PSG : l'entraîneur d'Avranches invité par Unai Emery à l'entraînement


L'entraîneur d'Avranches, Damien Ott (à droite), a été invité par Unai Emery à l'entraînement du PSG ce jeudi au Parc des Princes. 

Le PSG avait éliminé Avranches (National) en Coupe de France. Mais l'entraîneur parisien, Unai Emery, avait sympathisé avec Damien Ott, l'entraîneur des Normands... 

Unai Emery avait sympathisé avec Damien Ott, l’entraïneur de l’US Avranches, à l’occasion d'un quart de finale de Coupe de France entre le club manchois (National) et le PSG au stade Malherbe de Caen début avril (0-4). Et le coach espagnol a tenu promesse en conviant comme convenu Ott à venir assister à l’entraînement de l’effectif parisien au Parc des Princes ce jeudi. Pour la plus grande joie de Ott, dont l’équipe s’est maintenue haut la main en National, et qui repartira pour une saison aux commandes de l’USA.

 

Damien Ott : « Je pars la tête haute »

Au sortir d’une saison agitée, mais bouclée à un excellent 5e rang du championnat de National, Damien Ott, l’entraîneur haut-rhinois de l’US Avranches, a décidé de quitter le club normand pour se lancer en quête d’un nouveau projet. Son but ? « Progresser encore » et pousser les portes du monde pro.

Hier 05:01 , actualisé le 15/05/2018 à 22:11 Vu 4967 fois
Toujours marqué par son limogeage des SR Colmar en 2015, Damien Ott souhaitait quitter l’US Avranches l’esprit tranquille .  C’est chose faite.Photo  L’Alsace/ Vanessa MeyerToujours marqué par son limogeage des SR Colmar en 2015, Damien Ott souhaitait quitter l’US Avranches l’esprit tranquille . C’est chose faite.Photo  L’Alsace/ Vanessa Meyer
 

Au beau milieu des cartons de son prochain déménagement, et avant de filer quelques jours à Paris pour finir son BEPF (brevet d’entraîneur professionnel de football) puis dans son Alsace natale pour profiter enfin des vacances, Damien Ott a accepté de se confier. Aussi bien sur son aventure désormais achevée à Avranches que sur son avenir. Entretien.

« Si nous perdons à Cholet, le président m’écarte et prend quelqu’un d’autre »

Damien Ott, vous venez de boucler avec Avranches le championnat de National à la 5e place, après une saison pourtant très compliquée. On vous imagine à la fois fier et lessivé, non ?

Cette 5e place donne encore plus de valeur et de relief à la performance de tout un club. On peut tous être fiers du travail accompli. La saison a été éprouvante, c’est vrai. Nous avons commencé par une sale série de sept défaites en neuf matches, si bien que nous n’avions que 13 points à la trêve. La situation était préoccupante. Elle m’a d’ailleurs rappelé ma première saison en National avec les SR Colmar. Nous étions aussi en très mauvaise posture à la trêve. À l’époque, nous avions dû recruter et chercher le déclic à Luzenac. Cette saison, c’était pareil. À l’issue du cycle aller, on a dû revoir pas mal de choses. Notre mercato hivernal a été heureusement plus convaincant que le mercato estival. L’arrivée d’un défenseur central prêté par Rennes (Coulibaly) a changé beaucoup de choses. Et puis certaines décisions également. À l’arrivée, on a réussi un cycle retour à 30 points, ce qui fait de nous la 2e meilleure équipe de la phase retour. Il fallait ça.

Votre passé colmarien vous a donc aidé…

Complètement. Grâce à cette expérience, je n’ai rien lâché et j’ai toujours gardé l’espoir que le vent allait tourner.

On imagine qu’à la trêve, votre poste ne tenait plus qu’à un fil…

Évidemment et c’était tout à fait logique. Je pense que si nous perdons à Cholet (le 16 février), le président m’écarte et prend quelqu’un d’autre. Mais il m’a confirmé dans mes fonctions pour ce match et nous sommes allés le gagner (1-3). À partir de là, tout s’est enchaîné favorablement pour nous. Voilà à quoi tient le destin d’un entraîneur de foot. Mais je dois encore remercier le président Gilbert Guérin. Il a tenu bon lui aussi et c’était loin d’être évident. Le club lui doit tellement…

« Mon plus beau souvenir n’est pas le PSG, c’est Strasbourg »

DAMIEN ET STRASBOURG

Quel bilan tirez-vous de vos trois saisons passées à Avranches ?

Mon bilan est très satisfaisant. Compte tenu de nos petits moyens pour le National (Ndlr : Avranches disposait du 15e budget du championnat), terminer 7e , 10e puis 5e est plus que correct. Avranches, qui est la plus petite ville du National, va rester à ce niveau pour la sixième saison d’affilée. Et ça, ça me rend fier.

Il y a aussi cet incroyable parcours jusqu’en quart de finale de la Coupe de France et ce fameux match face au PSG en avril 2017...

Oui, évidemment, ce parcours, ou plutôt cette aventure, c’est la cerise sur le gâteau. Ce sont des souvenirs gravés à tout jamais dans ma mémoire.

Est-ce votre plus beau souvenir ?

Oui, forcément. Mais mon plus beau souvenir n’est pas d’avoir joué le PSG, parce que c’était plus du spectacle qu’autre chose. C’était une fin en apothéose pour nous tous. Paris, c’était un autre univers, c’était le show-biz. Non, mon plus grand souvenir est d’avoir affronté le Racing Strasbourg et d’être passé. En termes de jeu, de compétition, c’était plus fort. Et en tant qu’Alsacien, c’était un sentiment unique.

« Je continue d’échanger par textos avec Emery »

Le match face au PSG vous a tout de même permis de faire la rencontre de l’entraîneur parisien Unai Emery. Est-ce quelque chose qui vous a marqué ?

Cette rencontre a été magnifique et tellement instructive. Elle prouve aussi qu’on peut être au plus haut niveau international et garder le sens des valeurs et une vraie humilité. Nous continuons d’ailleurs lui et moi de communiquer par textos, de façon très simple. Emery est d’une accessibilité incroyable.

« Je veux franchir un nouveau cap »

Venons-en à votre départ d’Avranches. Pourquoi cette décision au bout d’une saison réussie ?

Pour deux raisons. La première, c’est que je voulais partir de façon propre. J’ai été beaucoup trop marqué par mon départ cruel de Colmar, où j’ai été viré comme un malpropre après sept années de bons et loyaux services, pour prendre le risque de revivre ça. Trois ans, c’est bien, c’est la fin d’un cycle. Là, je pars la tête haute, avec une situation sportive propre et une amitié préservée avec tous les dirigeants. La deuxième raison, c’est que j’ai encore envie de progresser, de franchir un nouveau cap et pourquoi pas de rentrer dans le monde professionnel. Je suis parti de tout en bas et je ne compte pas m’arrêter en chemin. Je veux encore progresser. Alors, est-ce que cela se fera cette année ? Plus tard ? Je n’en sais rien. Le plus dur commence, à savoir trouver un club.

Votre objectif est-il de trouver un club de Ligue 2 ?

Ce serait magnifique et excitant, mais un beau projet en National, avec un club qui veut se donner les moyens de monter, pourrait également m’intéresser. Je ne ferme aucune porte. J’étudierai ce qui viendra. Et si ça ne vient pas, eh bien j’attendrai.

Avez-vous suivi l’actualité du football alsacien au cours des derniers mois ?

Bien évidemment. J’étais devant mon écran samedi dernier pour voir le Racing devant Lyon et j’étais comme un fou. Je suis heureux que le Racing se maintienne en L1. J’ai été souvent confronté à ce club, mais je lui voue un profond respect et même un véritable amour. Le RCSA fait partie du patrimoine alsacien, point barre. Quant aux autres clubs de N2 et N3, notamment haut-rhinois, j’ai vite arrêté de les suivre. Ça me frustre et ça me désole de voir tout ça. Je me pose juste quelques questions. Quand est-ce que certains se décideront enfin à confier des responsabilités à des personnes compétentes ? Quand est-ce que le bon sens l’emportera ? Quand est-ce qu’on s’appuiera à nouveau sur le bon sens paysan et sur les vraies valeurs ? Bon, je préfère m’arrêter là…

On retrouve là le Damien Ott énergique des années alsaciennes. Finalement, avez-vous changé à Avranches ?

J’ai progressé, j’ai évolué, incontestablement. Je crois qu’à partir d’un certain niveau, un coach ne s’améliore plus forcément sur les connaissances footballistiques. Je pense que c’est davantage sur les rapports humains que l’on continue d’apprendre. Je pense notamment à la qualité d’écoute. Il faut avoir ses convictions, évidemment, mais il faut être capable de tendre l’oreille et de prendre ce qu’il y a à prendre. Je crois que j’ai réuni quelques nouvelles pièces de mon puzzle à Avranches, mais il m’en reste quelques-unes à trouver. C’est ça qui est excitant.



Statistiques personnelles


Compétition Équipe Joué
NATIONAL(23-24) AVRANCHES 23
PREPARATION AVRANCHES 4
CDF AVRANCHES 2
NATIONAL (22-23) AVRANCHES 32
CDF (22-23) AVRANCHES 5
NATIONAL(17/18) AVRANCHES 31
NATIONAL (16/17) AVRANCHES 33
CDF(16/17) AVRANCHES 8
NATIONAL(15/16) AVRANCHES 34
CDF (15/16) AVRANCHES 5
C F A(10/11) AVRANCHES -
Total de carrière 177

Carrière du personnel


Compétition Saison Équipe Fonction / Position
NATIONAL(23-24) 2023-2024 AVRANCHES Entraîneur
PREPARATION 2023-2024 AVRANCHES Entraîneur
CDF 2023-2024 AVRANCHES Entraîneur
NATIONAL (22-23) 2022-2023 AVRANCHES Entraîneur
CDF (22-23) 2022-2023 AVRANCHES Entraîneur
NATIONAL(17/18) 2017-2018 AVRANCHES Entraîneur
NATIONAL (16/17) 2016-2017 AVRANCHES Entraîneur
CDF(16/17) 2016-2017 AVRANCHES Entraîneur
NATIONAL(15/16) 2015-2016 AVRANCHES Entraîneur
CDF (15/16) 2015-2016 AVRANCHES Entraîneur
C F A(10/11) 2010-2011 AVRANCHES Entraîneur