Rapport du match: AVRANCHES - BOULOGNE | Tour 8 | NATIONAL 21-22 |
AVRANCHES | vs | BOULOGNE |
1 | 0 |
Date du match : vendredi 24 septembre 2021 | ||
Heure du match : 19:00 h | ||
Terrain : FENOUILLERE 1 | ||
Arbitre : Mickaël LELEU (Arbitre Central) | ||
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Le bilan comptable est très bon avec cette semaine à six points. Oui, c’est exceptionnel ! J’avais dix aux garçons que si on prenait six points sur ces deux matches en cinq jours, ce serait magnifique. Et on l’a fait. À l’arraché, vraiment, mais ce sont des bons points de pris. Malgré tout, nos prestations face à Concarneau et Boulogne-sur-Mer restent très moyennes. Ce n’est pas notre jeu, mais l’état d’esprit qui a nous permit d’aller chercher ces victoires : on a montré beaucoup de solidarité. Cette saison, on est d’ailleurs la toute première équipe à enchaîner les victoires le lundi et le week-end qui suit.* C’est forcément une satisfaction. Brice Cognard a été un grand artisan de ces deux victoires. Votre équipe a-t-elle appris à gagner en jouant moins bien ? (Rires). Ce n’est pas une volonté de notre part. On apprend à subir lors des matches, ce ne sont pas des choses qu’on aborde à l’entraînement. J’aspire à autre chose. En revanche, je suis satisfait de l’état d’esprit affiché par mes hommes : lorsqu’on fait des erreurs, on le compense par cette volonté de tout donner. Et ça permet d’aller chercher ces points. « On travaille pour que ces joueurs retrouvent leur niveau. Si ça doit prendre trois mois, ça prendra trois mois. »Avoir marqué rapidement était-il au final un handicap face à Concarneau et Boulogne-sur-Mer ? Non. Au contraire, contre Boulogne, marquer très tôt a libéré les garçons et leur a donné une force supplémentaire, pour défendre cet avantage, face à une équipe qui maîtrise bien son animation en losange. Mais sur ce match, encore une fois, j’ai des joueurs qui ne sont pas en capacité d’être à leur niveau et de nous permettre de proposer ce qu’on aimerait faire. Selon vous, combien de matches faudra-t-il pour que l’équipe retrouve son niveau ? Les matches se ressemblent et le constat reste le même : l’USA semble encore en rodage. On a bien commencé le championnat – trois victoires en deux journées – les premiers matches étaient intéressants. Et ça fait plusieurs semaines qu’on fait des belles choses à l’entraînement ; Je prends du plaisir à la voir travailler. Maintenant, l’entraînement n’a pas l’intensité d’un match. Et à l’heure actuelle, on n’est pas en capacité de faire face à cette pression plus intense. Donc non, je ne sais pas quand cette équipe retrouvera son vrai visage. Rapidement, j’espère. J’ai des joueurs qui me tiennent le ballon de façon exceptionnelle à l’entraînement et qui peuvent être parfois catastrophiques en match. En clair, notre début de saison chaotique est aussi dû à l’incapacité de certains joueurs, qui n’ont pas disputé de rencontres depuis un petit bout de temps, à enchaîner les matches de haut niveau. Talal, Piochecki, Gueddar, Pollet… On est donc dans la gestion pour que, petit à petit, on soit plus fringants, qu’ils reprennent confiance. Il ne faut pas s’alarmer et être patient avec ces garçons. Si ça doit prendre trois semaines ça prendra trois semaines, si ça doit prendre trois mois, ça prendra trois mois. OUEST FRANCE Foot. National. Brice Cognard, l’état secondAuteur une nouvelle fois d’un très grand match contre Boulogne-sur-Mer, vendredi 24 septembre 2021, Brice Cognard (31 ans) s’impose comme une valeur sûre dans les buts de l’US Avranches. Et si le N°1 par intérim devenait titulaire indiscutable ? « Brice, on va le rebaptiser : Jésus ! » Derrière le trait d’humour, une vraie admiration. À l’issue de la victoire contre Boulogne-sur-Mer, vendredi 24 septembre 2021, au stade René-Fenouillère (1-0), qui a fait grimper l’US Avranches au sixième rang de National, Frédéric Reculeau n’était pas peu fier de son gardien remplaçant. « Ça fait deux matches qu’il nous maintient en vie. Il fut vraiment un grand artisan de ces deux succès. » Reculeau : « Anthony est devant Brice dans la hiérarchie mais… Quand il est à 100 % »Depuis plusieurs mois, Brice Cognard joue les jokers de luxe dans les cages de l’USA. Et cette semaine, il a même endossé le rôle de sauveur au prix de deux prestations XXL, et, donc, contre Boulogne, multipliant arrêts et parades. Sans lui, prendre six points semblait utopique tant les Manchois étaient dominés. « Après Concarneau, j’ai essayé de rester concentré, de ne pas avoir d’excès de confiance, sourit-il après la rencontre. Le plus dur, c’est de confirmer. »
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Auteur d’un premier intérim (27 matches) réussi la saison passée, le portier a clairement passé un cap cette saison. Lui qui découvrait le haut niveau l’an dernier, après trois saisons en N2. « Le déclic, il est mental, affirme-t-il. En ce moment, je joue relâché. Je ne me pose plus de question, je n’ai plus peur de mal faire. Et c’est ça qui fait que je prends plus de plaisir. » Et d’ajouter : « Je me fais aussi pleinement confiance ». « Mon rôle, c’est de bousculer cette hiérarchie »Dans une équipe d’Avranches qui se cherche encore en ce début de saison, l’éclosion de Brice Cognard est une aubaine - « ll a élevé son niveau et ça nous rend bien service », reconnaît Frédéric Reculeau -. Mais elle va aussi donner des maux de tête au technicien avranchinais. À force de briller dans les cages, le Parisien ferait presque oublier Anthony Beuve (33 ans), encore convalescent, qui devrait reprendre avec le groupe cette semaine. Et qui devra batailler pour retrouver sa place. Quid de la hiérarchie ? Pour l’instant, le coach de l’USA élude la question. Mais il cogite, forcément. Et ça se sent. « Anthony est devant Brice dans la hiérarchie, mais quand il est à 100 %, observe-t-il. À 50 %, il n’est pas devant. Il faudra qu’il soit en capacité de retrouver son niveau, ses repères. Et au moment voulu on prendra la décision. » L’ancien gardien de Poissy est à un tournant de sa carrière et il ne compte pas laisser passer sa chance, à 31 ans. S’il voue un « grand respect » à Anthony Beuve - « Il fut une source d’inspiration pour moi. J’apprends de lui, je l’observais quand j’évoluais avec la réserve » – il vendra chèrement sa peau. « Mon rôle, c’est aussi de bousculer cette hiérarchie. » S’il continue d’enchaîner les prestations de grande classe, Anthony Beuve a du souci à se faire. |