Informations sur le joueur: Formose MENDY | CDF (22-23) |
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2023-06-30 | |
départ pour Nimes | |
C’est le « vieux briscard » de ce mercato de l’US Avranches (Manche). Au milieu des joueurs de 22 ou 23 ans, on trouve Formose Mendy, un défenseur central expérimenté (28 ans) libre de tout contrat après son départ de l’US Boulogne-sur-Mer (N2), formé au LOSC et passé notamment par le Red Star (National). Handicapé par une rupture du tendon d’Achille la saison passée, il vient à Avranches pour se relancer. Et apporter son expérience.
C’est le « vieux briscard » de ce mercato de l’US Avranches (Manche). Au milieu des joueurs de 22 ou 23 ans, comme le latéral gauche Maxence Lescroart (22 ans) et l’attaquant Alan Kerouedan (22 ans), on trouve Formose Mendy, un défenseur central expérimenté (28 ans) libre de tout contrat après son départ de l’US Boulogne-sur-Mer (N2), formé au LOSC et passé notamment par le Red Star (National). Handicapé par une rupture du tendon d’Achille la saison passée, il vient à l’US Avranches pour se relancer. Et apporter son expérience à un groupe plutôt jeune. L’ex international de la Guinée-Bissau s’est confié après le match amical victorieux face au FC Rouen (N2) au stade René-Fenouillère (4-2), samedi 23 juillet 2022. Il était titulaire pour ses premières minutes.
Formose Mendy, comment se passe votre intégration à l’US Avranches ?
Cela fait une dizaine de jours que je suis là. J’apprends encore à connaître ce groupe. Jeune, mais avec de la qualité. Même s’il y a encore des choses à peaufiner. À côté d’eux, je suis un vieux briscard (Rires). Je vais essayer de les guider, du mieux que je peux, de leur apporter toute mon expérience. Et pourquoi pas les aider à aller plus haut.
Quel type de joueur êtes-vous ? Le président de l’USA (Gilbert Guérin) vous voit dans le rôle d’un grand frère dans ce groupe.
Je suis un défenseur agressif, qui aime bien prendre les commandes et guider ses partenaires. Le rôle de grand frère, ça me correspond bien, même si je reste quand même assez jeune en termes d’âge, je n’ai pas encore 30 ans passés (Rires). J’ai été capitaine au Red Star, dans un groupe jeune, à l’époque, avec qui on est montés ; J’étais un des cadres à l’US Boulogne avant ma blessure. Je prends ce rôle d’entrée à Avranches.
Pourquoi avoir choisi l’US Avranches ?
Je sors d’une très grosse blessure à l’US Boulogne-sur-Mer, une rupture du tendon d’Achille. Je n’ai pu jouer qu’une dizaine de matches à mon retour, derrière on est descendus… Ça n’a pas aidé pour retrouver un club. Mais j’ai eu pas mal de sollicitations dans ce mercato, ce qui était encourageant au vu de ma saison. L’US Avranches m’a tendu la main, a poussé pour que je puisse venir. Et je les en remercie.
Qu’est-ce qui vous a plu dans ce projet ?
C’est un tout. J’ai eu un bon feeling avec l’entraîneur (Damien Ott) et le président (Gilbert Guérin), que je n’avais jamais rencontré et qui m’a agréablement surpris. On sent que c’est un président à l’ancienne, proche de ses joueurs, qui essaye au maximum de les mettre à l’aise. Et ce club cherche à progresser d’année en année. À l’US Avranches, j’espère pouvoir me relancer, remettre les pendules à l’heure. Je pense que beaucoup de clubs ont eu des doutes après ma grosse blessure. Pas l’US Avranches, ils n’ont pas hésité. Je veux leur montrer qu’ils ont eu raison de me faire confiance.
L’US Avranches, c’est donc un tremplin pour donner un second souffle à votre carrière, et viser plus haut que le National.
Je pense que j’ai encore les qualités pour prétendre à un niveau plus élevé que le National. J’ai d’ailleurs démontré des choses qui m’ont permis de jouer au-dessus (En ligue 2, avec le Red Star). Mais bon, on sait comment ça fonctionne le football. Dès qu’on est blessé, on ne sert presque plus à rien, et on finit par être oublié… Je suis lucide sur la situation actuelle et sur ce que je peux apporter à ce club et aux joueurs. On verra à la fin si tout est gagnant-gagnant !
Vous étiez titulaire pour cette première au stade René-Fenouillère.
C’est un plaisir d’évoluer avec ce groupe. En défense centrale je suis aux côtés de deux jeunes joueurs au très gros potentiel, Mathis Lemeray et Yohan Baret. J’ai eu la possibilité moi aussi, lorsque j’étais en Belgique (au Zulte Waregem, 2013-2016), d’avoir un joueur d’expérience qui m’a encadré, même si ça n’a pas duré longtemps. Je pense que je peux les accompagner, eux aussi, dans leur progression.
Que retenez-vous de cette première à domicile ? Même s’il y avait peu de spectateurs, que c’était un match amical, c’est toujours particulier pour un joueur.
Ça reste du football (Rires). Jouer devant 30 000 personnes, comme j’ai pu le faire par le passé, où devant moins de monde… L’important, c’est de prendre du plaisir avec les collègues et de remporter le maximum de matches. Sur l’heure de jeu que j’ai faite, j’ai pris du plaisir et le match était bon, même s’il y a eu du flottement à la fin. On reste des humains. Quand on commence à baisser de pied, on commence à prendre des buts « à la con ». Je suis un peu fautif d’ailleurs (Rires). Mais bon, il vaut mieux faire des erreurs maintenant plutôt qu’en championnat !
Ouest-France Recueilli par Alexandre MAZEL
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