Informations sur le joueur: Valentin VOISIN | NATIONAL(17/18) |
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Valentin Voisin voulait partir lors de l’intersaison estivale mais faute de clubs candidats pour l’accueillir en prêt, il s’est résolu à rester au Stade Malherbe. Mais quand, pendant la trêve de Noël, il a appris que l’US Avranches était intéressé par sa venue, il n’a pas hésité et a sauté illico presto sur l’occasion. Il ne le regrette pas car avec ses nouveaux équipiers, ils ont réalisé une phase retour exceptionnelle…
Sport à Caen : tu connaissais du monde à Avranches ? Des joueurs ?
Valentin Voisin : Personne, c’était vraiment le saut dans l’inconnu.
Tu es courageux…
Je ne cache pas que j’avais un peu d’appréhension mais j’ai été bien accueilli et j’ai rencontré quelques jeunes de mon âge.
C’était quand même une décision difficile à prendre. Quitter son club formateur, son environnement, ses copains…
Je ne jouais jamais en pro et en réserve je commençais à ne plus être titularisé. Il fallait tenter autre chose. J’en ai discuté avec Florian Le Joncour qui avait passé une saison en prêt à Avranches et il m’a conseillé de foncer. Et puis il y avait un beau projet, sauver le club de la descente.
Pas titulaire en N3 au Stade Malherbe mais titulaire en National… le niveau National serait-il surfait ?
Pas du tout, le rythme, l’engagement et les impacts, ça n’a rien à voir avec le national 3 ou l’ancien CFA2. Le championnat National c’est un autre niveau…
On dit que le National forge des hommes et qu’il faut du caractère pour s’y imposer.
C’est sûr que sur le terrain, on n’est plus trop dans le confort mais c’est aussi très formateur. Je n’avais jamais évolué à ce niveau, c’est une bonne expérience. J’ai été titulaire à 15 reprises et l’équipe a atteint son objectif de maintien c’est donc une grosse satisfaction.
C’est vrai que tu es arrivé dans un club en plein désarroi qui était largué au classement avec 5 points de retard sur le premier non relégable. Bref, tout le monde vous promettait la descente en N2 et finalement vous finissez cinquièmes…
C’est beau, un truc de malade ! La réussite qui avait fui l’équipe aux matchs aller a tourné dans le bon sens, une nouvelle dynamique s’est installée. Notre travail a été récompensé et puis il faut dire que l’ambiance dans le groupe était propice aux bonnes performances.
Elle était comment l’ambiance ?
Franchement c’était super ! Une ambiance saine avec une bande de mecs sympas. C’était top, que du plaisir !
Et toi le citadin attaché à ta bonne ville de Caen, comment as-tu trouvé la vie à la campagne ?
C’est vrai qu’il n’y a pas grand-chose à faire à Avranches donc j’en ai profité pour me reposer. Et puis comme on jouait le Vendredi, je débarquais tous les week-ends à Caen. Je venais encourager mes copains en ligue 1 et en National 3.
Et l’AS Cherbourg ton premier club, tu vas les voir ?
Ma famille est toujours là-haut et je vais la voir souvent. J’ai plein de copains dans l’équipe A et je vais aussi supporter mon petit frère qui joue en U19 DH.
Parlons de l’avenir. Tu es encore sous contrat avec le Stade Malherbe ?
Oui, jusqu’à la fin de saison prochaine.
Valentin Voisin sous les couleurs de Caen. (©DR)Tu connais les intentions du club à ton égard ?
La logique voudrait que je réintègre l’effectif du Stade mais je n’ai aucune nouvelle et je ne sais pas ce qu’ils vont décider pour moi.
Alain Caveglia et Frédéric Petereyns étaient dans les tribunes de Fenouillère pour votre dernier match contre Boulogne où tu as d’ailleurs failli marquer un superbe but…
Je ne les ai pas vus… Il faut attendre et je ne peux rien entreprendre sans leur accord même si j’ai quelques contacts avec d’autres clubs.
En attendant, il y a les vacances qui se profilent… destination exotique ou en famille devant la coupe du monde ?
Je pars deux semaines avec mes potes puis en famille sur Cherbourg…et pas question de rater la coupe du monde car dans la famille, on adore le foot !
Bernard Guyonnet
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