Ouest-France Publié le 25/06/2020 à 16h42

En recherche de temps de jeu, le jeune défenseur central d’En Avant Guingamp Yohan Baret (21 ans), peu vu la saison dernière en National 2, a été prêté à Avranches, qui évolue en National.

​L’US Avranches (Manche) s’est inclinée (1-2) contre Châteauroux (Indre) lors de la 2e journée du championnat de National, vendredi 19 août 2022. Mais on a retrouvé un Yohan Baret au top physiquement, après une préparation estivale des plus rudes.

C’est frappant. Oubliés les cheveux peroxydés. Oubliés, surtout, ces quelques kilos en trop. Oubliés, espérons-le pour lui, les blessures qui s’enchaînent. Si la défense de l’USA version Damien Ott fait la part belle à la prise de risque, avec trois jeunes défenseurs, mais doit encore travailler pour être complètement efficace (trois buts encaissés en deux matches), le retour au premier plan de Yohan Baret (21 ans, 1m83) est la première bonne nouvelle de ce début de saison.
Jouer à trois derrière, « nous sommes 100 % pour »

Il faut d’abord regarder dans le rétro. Lors des deux dernières saisons, l’ancien joueur de l’EA Guingamp (Côtes-d’Armor, Ligue 2) a souvent été à l’infirmerie. Dix-neuf apparitions en 2020-2021, douze en 2021-2022. Trop peu pour un jeune joueur (21 ans) promis à un bel avenir dans le foot hexagonal. Alors, le voir faire, sans souci, l’intégralité des deux premières rencontres de la saison rassure.
[Yohan Baret, joueur de l’US Avranches (Manche, National), lors du match contre Châteauroux (Indre), vendredi 19 août 2022.]
Yohan Baret, joueur de l’US Avranches (Manche, National), lors du match contre Châteauroux (Indre), vendredi 19 août 2022. | JEAN-LOUIS RAULT

« Physiquement, ça va. On travaille bien à l’entraînement, avec beaucoup d’intensité. Du coup, on n’est pas surpris durant les matches, explique le natif de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Jouer à trois derrière, nous sommes à 100 % pour. Le coach est venu avec ses intentions, et nous sommes fiers de jouer ainsi. Il nous reste du temps pour améliorer notre projet de jeu, car nous souhaitons être ambitieux contre n’importe quelle équipe. »
« Ça fait du bien »

Intensité, prise de risque, ambition. Pour suivre le rythme de la philosophie de jeu de Damien Ott, il faut être d’aplomb, physiquement. Et c’est le cas, pour un joueur qui a perdu « près de 7 kilos » en un été. « Avant l’arrivée du coach, j’ai eu un entretien avec le club. J’ai enchaîné les blessures ces deux dernières saisons et j’avais quelques problèmes de poids un peu trop élevé, concède Baret. Il me fallait nécessairement travailler durant l’intersaison pour revenir en forme et jouer plus. »

La transformation physique saut aux yeux. Et sur la feuille de statistiques. « Ça fait du bien de pouvoir enchaîner les matches et les entraînements sans pépin. C’est dur de perdre autant de poids en un été, mais si l’on veut réussir dans le football, il faut faire des sacrifices. »

Si le corps suit, l’USA peut compter sur un tout nouveau Yohan Baret pour cette saison. « Le meilleur est à venir, j’espère. »