(écrit par jean - yves Bedel le grosniqueur du club local...vantard !!!)
L'autocar des "bleus" encore blanc est sur l'aire de départ. Un départ prevu à 13h30. Mais qui sera différé d'une petite demi-heure. La cause, Régis Pigeon et les siens ont décidé de se payer un petit resto, histoire d'entretenir l'amitié. Première colère du "prése" qui lui, pour une fois à l'heure ! voit dans ce contre temps, comme un mauvais signe à la veille d'un match à Moulins jugé à haut risque. Pour le patron, la marche est haute (Moulin la Marche...Je vous l'accorde, elle était facile, mais bon...). Le temps de charger les soutes et le frigo de denrées périssables mais indispensables pour un si long périple, notre nouveau et flambant neuf , enfin presque, moyen de transport ( un car Mercédés quant même) , décolle du stade Fenouillère. Chargé d'acheminer l'équipe à bon port, les pilotes: un conducteur de tracto - pelle et un ancien facteur ( on fait avec ce que l'on a... et surtout en fonction de ses moyens), sont déjà concentrés sur la route à suivre. Direction Moulins sur les bords de l'Allier , et non le moulin sur les bords de l'Airou ( une des nombreuses résidences secondaires du big boss). Enfin plus précisément ce soir nous dormons à Vierzon histoire de réduire le temps de transport, et puis on "voulait voir Vierzon, et on a vu Vierzon" . Dans le car tout ce petit monde prend vite ses marques. Les taroteurs, beloteurs et autre joueurs de poker prennent les tables d'assaut. Fred et Gigi,chefs d'entreprise dans le civil, font semblant de taper sur leur "ordi" histoire de faire sérieux...A la table de poker, on la joue "grave": Charles Massiala et Tony Théault tentent de ruiner Ramzi Tarchoun que l'on soupçonne de posséder des puits de pétrole en Tunisie, a ce petit jeu ils vont courir à leur perte. Le grand Charles y a laissé son bas de survêt, Tony Théault quant à lui subira le contre - coup au retour, une prise de conscience tardive mais significative d'un homme ruiné. Peu après Le Mans, pause et changement de pilote. Aux alentours de 19h ,arrivée à l'hotel Continental de Vierzon ( on se refuse rien !) .Enfin un brin de réconfort. Chacun prends posséssion de sa chambre. Gigi et "Quinette " ont droit à un régime "chambre individuelle spéciale ronfleur" et ce pour ne pas géner la quiétude d'un groupe qui prépare, faut pas l"oublier une match important. Après un bon repas arrosé à l'eau pour les sportifs, au vin de pays pour les autres, tout le monde au lit...enfin presque . Sans faire dans la délation, on soupçonne trois compères d'être rentrés après la fermeture des portes, obligeant la patronne des lieux à se lever tôt pour qu'ils puissent enfin profiter d'un brin de repos.
Reveil musculaire sur le stade voisin de Vierzon sous la houlette du préparateur physique "Vince". Aux alentours de 11 heures départ pour Moulins soit environ 2 heures de route. Dejeuner dans un restaurant d'une chaîne hotellière dont nous tairons l'adresse, tant ce qui nous fut servi n'était pas du goût du "prése" : deuxième colère. Pour l'identité du resto, cherchez un nom d'oiseau nichant sur les bords du Nil. Pour les cruciverbistes: dieu Egyptien en 4 lettres. Après une petite balade dans la Zone, départ au stade. Là çà rigole plus...sauf pour Patoche Cheval qui note non sans humour que le stade jouxte l'hyppodrome.18h30 coup d'envoi...19h15 c'est la mi-temps, et çà rigole toujours pas. Avec deux buts dans les ficelles on ne fait pas les malins à Moulins...( c'est pour la rime). Aux alentours de 20h15 là çà rigole. Baton Guyonnet, Ramzi Tarchoun, Romain Cabon et Tony Théault ont inversé la tendance, on fait les malins à Moulins (toujours pour la rime). Tenu au courant de l'évolution de la rencontre l'incontournable dirigeant de l'équipe , Philippe Brillant qui fêtait ses 3 fois 20 prinptemps sur les hauteurs d'une station alpestre jubilait. En effet le sponsort Moulinois est un concurent: Gédimat : 2 - Bigmat 4, bon anniv' le Trap. Une bonne heure plus tard, le car est en position de retour...Manque à l'appel le coach qui au club house local n'arrête pas de trinquer à la victoire de ses ouailles, avec d'anciennes connaissances, du temps lointain ou il était entraineur du club Moulinois. Le "prése" décide d'aller aux nouvelles...mauvaise pioche...une demi - heure de retard supplémentaire. Dans le car , les joueurs rongés par l'attente attaquent les reserves de "carburant".J-P Diemé se lance dans une parodie fort bien réussie de Billie Jeans de Mickaël Jackson, sous l'oeil de trois groupies locale visiblement sous le charme. Et quant Ziman s'y mets aussi, là c'est du délire.. Enfin nous mettons en route. Charles Masiala en short (poker oblige) un gobelet à la main déambule dans le couloir. Dehors,il pleut . Patoche redouble d'attention. A l'intérieur l'eau n'est pas de mise. A tel point que nous sommes obligés de faire une halte dans le centre de Vierzon, pour un changement de pilote , d'une part mais surtout à la demande de Baton Guyonnet en charge de l'approvisionnement, car les reserves de liquides pourtant conséquentes, commence à s'épuiser. Pause aux abords de Tours, là c'est l'autocar qui à soif...et çà boit un car...une facture de près de 400 euros..troisième et dernière colère du "prése" qui rechigne toujours quant il faut signer un bout de papier à l'effigie d'une banque. Mais bon pas le choix. Il est prés de 2 heures du "mat" et le facteur à toujours bon pied bon oeil. L'ambiance n'est pas retombée d'un pouce. On chante, on boit, on tape le carton, on est loin d'une ambiance de thé dansant pour danseur mondain, c'est plutôt "Quinquanp" des grandes heures.
Enfin on touche au port. Le car invaincu en une sortie (série en cours) peut enfin souffler. C'est la fin d'une expédition menée a bien. Et c'est quant même mieux quant on gagne. Merci les garçons. (Jean - Yves Bedel)